Retour gagnant pour Philippe Taffonneau…

Obligé de faire l’impasse sur le Rallye de la Vallée du Cher, Philippe Taffonneau est de retour avec un moteur tout neuf. Même si un souci électrique aurait pu lui faire tout perdre, il repart de l’avant avec une nouvelle victoire dans une épreuve renaissante après deux années d’interruption.

De retour au calendrier par la volonté d’Alain Aubert avec le concours des Écuries Autocourse et Sport Auto Tours, le Rallye du Lochois a fait le plein avec 93 équipages au départ. Favori, Philippe Taffonneau s’impose, mais un problème électrique le pénalise en fin de parcours et Philippe Rageau, vainqueur du groupe F2000, en profite pour combler l’écart. Sponsor de l’épreuve, Jean-Luc Roché avait à cœur d’y participer. Il convainc Efjie de ne pas se séparer de la Peugeot 306 Maxi et il grimpe sur la dernière marche du podium après avoir un temps occupée la seconde. Leader du groupe N à l’orée de la dernière spéciale, Pascal Demons laisse échappée la victoire sur une faute de trajectoire. Michel Morin n’en demandait pas temps et rafle la mise alors que Jean-Michel Bouvet, dans le top 10, complète le podium. À l’aise sur les routes du Lochois, Gérard Camelin survole le groupe GT et réalise la performance de rallye car il prend une fort belle sixième place du général. Auteur lui aussi d’une jolie prestation, le jeune Kévin Renard laisse filer la troisième place du groupe F2000 au profit de Michel Francière, qui découvrait les joies de la grosse Renault Mégane mise à disposition par Philippe Dervillé et le vieux renard Patrick Virly, toujours à l’affût.

Groupe A : Philippe Taffonneau, bien évidemment…

Le problème électrique affectant la Toyota Célica GT4 de Philippe Taffonneau aurait pu être rédhibitoire au général, mais il n’avait aucune incidence pour le groupe et la classe 8. Installé dès l’ES1 à la deuxième place, Jean-Luc Roché domine la classe 7K où il devance Bernard Massé qui profite des problèmes d’Hervé Denis dans l’ultime chrono pour accaparer la troisième place du groupe. Les frères Denis dégringolent à la sixième place du groupe, mais ils conservent la deuxième place de la classe 8. Longtemps leader de la classe 7, Jérôme Vaucel est trahi par sa Renault Clio Williams avant d’affronter la dernière spéciale. Pour sa première course au volant d’une splendide Peugeot 306 S16, David Cailleteau récupère les lauriers de la classe 7. Antony Blin l’imite dans la classe 6, débarrassé de Jérémy Roulet, son unique adversaire, alors que Marc Larue, seul en classe 6K, se retire sur décision personnelle avant la dernière spéciale et que Stéphane Vesvre, seul en classe 5K, rentre à bon port. Transfuge de la N1, Tony Gouveïa réalise le meilleur temps de l’ES1 dans la classe 5, mais il rend son carnet à la sortie du parc d’assistance. Il laisse Ludovic Mouillé en découdre avec Stéphane Pèlerin qui concède 18 secondes à l’arrivée au sociétaire du Team 3 Provinces.

Groupe F2000 : Philippe Rageau, sans souci…

Visant une place sur le podium du général, Philippe Rageau domine haut la main le groupe et la classe 14. Longtemps second et auteur de passages de folie, le jeune Kévin Renard cède la deuxième place du groupe et de la classe 14 sous les assauts de Michel Francière, satisfait de sa prestation au volant d’une grosse auto et de Patrick Virly, un peu long à se mettre dans le rythme. Quatrième du groupe sur les talons de Michel Francière, Edward Lefebvre lâche prise sur la spéciale de l’après-midi moins favorable à sa petite voiture, mais il conserve sa place de leader de la classe 12, David Charloton ne parvenant pas à suivre le rythme imposé alors que Christophe Pasquet prend la troisième place. Christophe Charloton en groupe N au volant de la Subaru, la lutte pour la victoire de classe 13 était beaucoup plus ouverte. Jacques Pelourde n’en profite même pas puisque sa boîte de vitesses le lâche dès l’ES1. La pluie arrivée au milieu de la quatrième spéciale va brouiller les cartes. Constant tout au long de la journée, Cyrille Daumas s’impose à Loïc Pasquet qui apprend vite. À la lutte pour la victoire, Mickaël Esnault perd pied dans un champ de l’ES3. Son baroud d’honneur sous la pluie de l’ES4 et dans la dernière ES lui permet de revenir, mais il butte pour la troisième place sur Éric Vouillon pour 0,01s. Enfin prêt, Pascal Launay débute sa saison par une nouvelle victoire de classe 11. Même si elle n’a pas été facile à aller chercher, il devance Jérôme Véron avec une avance de huit secondes, alors que Laurent Le Potier s’égare dans un champ dont il ne trouve pas la sortie mais un fossé où il finira sa course.

Groupe N : Michel Morin, sur le fil !!!…

Dommage pour Pascal Demons qui tenait sa première victoire de groupe. Sa petite erreur le repousse à la deuxième place du groupe et de la classe 4 pour moins d’une seconde sur Michel Morin tout heureux de récupérer la victoire. En route pour la troisième place, Sébastien Martin casse le turbo de la Ford Escort Cosworth et abandonne peu avant l’arrivée de l’ES3. Christophe Charloton, au volant de la Subaru Impreza vue aux mains de Thierry Jeandot, hérite de la troisième place de la classe 4 alors qu’il n’avait même pas fait un mètre d’essais avant la course. Impérial en tête de la classe 3, Jean-Michel Bouvet récupère la troisième place du groupe alors que Pascal Hérembert, qui venait de prendre la deuxième place de la classe à l’issue de l’ES4 occupée jusqu’alors par Antoine Faucheux, perd tout dans l’ultime chrono pour finir dernier du général. Antoine Faucheux récupère donc son bien. Dennis Gillet était souvent passé près de la victoire de classe 2. Il parvient enfin à vaincre le signe Indien avec une belle cinquième place de groupe. Il ne laisse que le dernier chrono à Ludovic Pasquet qui doit se contenter de la deuxième place alors que c’est Romain Harnois qui prend la troisième.Nicolas Joannic démarre le plus fort en tête de la classe 1 mais il reste impuissant face au retour de Jean-François Badier, mieux équipé pour affronter la rapide spéciale de l’après-midi alors que pour la troisième place, Frédéric Jacquot coiffe Mathieu Lancereau à l’issue de la dernière spéciale.

Groupe GT : Gérard Camelin, dans le top 10…

Grosse performance de Gérard Camelin qui prend la sixième place du général. Il va sans dire qu’il domine largement le groupe et la classe 10 d’autant plus facilement que Raphaël Renard prenait en main sa Porsche 911 GT3 enfin prête. Troisième et dernier partant, Thierry Lambré rentre au parc fermé avec la victoire de classe 9.

Groupe R : Thierry Bureau, leader du Team Efjie…

Avec deux voitures pour deux partants, le Team Efjie monopolisait le groupe et la classe 2. Thierry Bureau s’affirme course après course avec une belle treizième (lui portera-t-elle chance ?) place du général. Julie Galpin, sur la deuxième Citroën C2 R2 Max du Team, parvient à attendre sans encombre le parc final d’arrivée.

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Le classement

Repères : 

Date : 6 & 7 juin 2009

23e édition

Organisation : Écurie Autocourse & Sport Auto Tours
Site : www.ecurieautocourse.org
Site : www.sport-auto-tours.com

Lieu : Genillé (37)

Longueur : 88,200 Km
1 étape & 5 sections
5 épreuves spéciales
Genillé – Saint Quentin : 2 x 5,000 Km
Chemillé - Genillé : 3 x 8,000 Km
Soit : 34,000 Km chronométrés

93 partants
78 classés

Météo : Beau puis orage au milieu de l’ES4…